Le diagnostic Qualité Air Intérieur
La qualité de l’air intérieur a longtemps été négligée, les pouvoirs publics se concentrant sur les moyens de lutte contre la pollution située à l’extérieur.
Pourtant, l’air à l’intérieur de votre maison est 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur… Nous le savons depuis maintenant une bonne quinzaine d’années.
C’est depuis cette prise de conscience que les normes imposent une surveillance stricte de la qualité de l’air intérieur dans les établissements considérés comme « sensibles » – crèches, écoles, accueils de jeunes publics…
Chez vous aussi, vous avez tout intérêt à diagnostiquer la qualité de l’air que vous respirez.
Les différents polluants de l’air intérieur : identifier pour mieux agir
De façon générale, on peut dire que la pollution et l’humidité sont les causes principales qui affectent la qualité de l’air intérieur. Mais on pourrait détailler un peu plus et distinguer plusieurs types de polluants provenant d’origines diverses. En effet, il est important d’identifier la nature précise d’un polluant (ou plusieurs s’il y en a) afin de lutter plus efficacement, en choisissant la solution la plus adaptée. Quels sont donc les différents types de polluants de l’air intérieur ?
Les polluants biologiques
Ce sont les bactéries, les virus, les toxines et autres agents infectieux qui proviennent des êtres vivants et qui prolifèrent un peu partout dans la maison. Les allergènes sont également au menu.
Les polluants chimique
Provenant des matériaux utilisés par les habitants ou dans la construction, les polluants chimiques sont très nombreux et peuvent être plus ou moins dangereux. Il s’agit par exemple du monoxyde de carbone CO, des composés organiques volatils COV, du plomb, des phtalates, etc…
Les particules et les fibres
On parle ici des particules contenues dans la poussière et des fibres émises par divers matériaux, y compris les matériaux naturels. D’une part, elles restent suspendues dans l’air favorisant ainsi la pollution de l’air. Et d’une autre part, il est possible de les inhaler très facilement, ce qui peut nuire à votre santé.
Les gaz radioactifs et le tabac
Il existe plusieurs gaz radioactifs naturels qui peuvent s’accumuler dans les lieux peu aérés et être à l’origine de certaines pathologies. C’est le cas du radon domestique qui est la deuxième cause de mortalité par cancer du poumon en France, la première étant le tabac. D’ailleurs, ce dernier contient plus de 3.000 substances dangereuses.
Pourquoi faire réaliser un diagnostic Qualité Air Intérieur ?
La qualité de l’air dans votre logement est affectée principalement par 2 éléments néfastes :
La pollution.
L’activité humaine, le fonctionnement des équipements ménagers mais aussi les matériaux de décoration ou de construction génèrent en continu des émanations toxiques, qui nuisent à la qualité de l’air intérieur dans votre maison. Il s’agit principalement des COV (Composés Organiques Volatiles) libérés par les produits d’entretien, le plastique, la peinture, les moquettes, mais également le mobilier. La pollution à l’intérieur de votre habitation est également causée par la concentration élevée de gaz inodores et incolores tels que le monoxyde de carbone, le radon ou le formaldéhyde. La toxicité, selon son degré, peut avoir à moyen et long terme, des conséquences graves sur l’état de santé des habitants, ainsi que sur l’état du bâtiment.
L’humidité.
Quand vous respirez, chaque fois que vous cuisinez et à l’occasion des douches et des bains, de l’humidité se propage dans votre maison. Or, le taux d’humidité en intérieur, lorsqu’il dépasse 60%, est de nature à dégrader la qualité de votre confort – mauvaises odeurs et sensation de froid permanente – mais aussi votre santé – développement d’asthme et autres pathologies respiratoires – et vos biens mobiliers – en raison de la prolifération de moisissures, de champignons ou d’acariens…
L’humidité est considérée comme un polluant indirect, car elle favorise la pollution et plus précisément la prolifération des moisissures et des acariens. Elle entraîne aussi le décollement des peintures et la dégradation des colles, ce qui permet le dégagement du formaldéhyde et d’autres composés chimiques nuisible à la santé humaine.
Un conseil : mieux vaut prévenir que guérir. Avant même de subir les conséquences néfastes sur votre santé et votre logement (ou local professionnel), faites réaliser un diagnostic. Le diagnostic Qualité Air Intérieur (QAI) permet de prévenir ces troubles graves sur votre santé et vous permet de prendre les dispositions nécessaires en conséquence.
Comment savoir qu’il faut faire un diagnostic Qualité Air Intérieur ?
Un air intérieur de mauvaise qualité aura de conséquences néfastes sur la santé et l’état du bâtiment, à court terme et surtout à long terme. Faisons le point sur ce que vous pouvez éviter en prêtant attention aux signes de la pollution intérieure.
Des signes physiques et sanitaires
On remarque des effets immédiats comme l’irritation des yeux, du nez et de la gorge, l’inconfort et les mauvaises odeurs. Les symptômes s’intensifient avec le temps, incluant nausées, maux de tête, toux, prolongation de la grippe et aggravation de l’asthme. Des problèmes de santé plus graves sont possibles à plus long terme.
Des signes sur le bâti et les meubles
Un air de mauvaise qualité se manifeste aussi par le développement de moisissures, le décollement des peintures et la condensation. Murs, verre, bois et meubles sont tous concernés.
La solution la plus simple et basique pour éviter tout ceci est l’aération quotidienne de toutes les pièces, notamment en ouvrant les fenêtres pendant plusieurs minutes chaque jour. De bonnes pratiques concernant l’achat et l’utilisation des produits de nettoyage sont également recommandées. Mais c’est loin d’être suffisant, étant donné le niveau d’isolation dont bénéficient les nouvelles habitations et le manque de renouvellement de l’air que ceci peut provoquer. D’où l’importance de la ventilation permanente réalisée par un système performant tel la VHP (Ventilation Positive Hygrorégulée). Et si l’air intérieur devient effectivement pollué, il est alors nécessaire de réaliser un diagnostic et de mettre en place des solutions adaptées.
Diagnostic Qualité Air Intérieur : mode d’emploi
Le diagnostic QAI (Qualité Air Intérieur) vise à mesurer le taux de pollution, à analyser les chiffres obtenus, et enfin à mettre en œuvre les solutions adaptées pour améliorer la qualité d’air intérieur, le cas échéant.
A qui s’adresser ?
Vous soupçonnez une mauvaise qualité d’air chez vous ? Ne tardez pas. Pour établir le diagnostic, faites appel à un professionnel. Vous pouvez vous faire recommander une entreprise par un proche, ou chercher dans un annuaire un spécialiste près de chez vous.
A noter : dans les établissements ouverts au public, visés par l’obligation de diagnostic qualité de l’air, les personnes habilitées à réaliser l’opération doivent obligatoirement être accrédités par l’Etat.
Les étapes du diagnostic
Le professionnel se rend à votre domicile. En fonction de la nature du polluant à mesurer – taux de CO2, COV, formaldéhyde ou encore le radon – différents outils de diagnostic peuvent être utilisés.
Une fois les mesures prises, le professionnel les analyse et vous fournit son rapport. Il peut également vous conseiller sur les solutions à mettre en œuvre pour pallier à cette problématique dans votre logement.
EOLESENS, votre station de mesure personnelle
Alternative économique et pratique au recours à un professionnel, la station EOLESENS vous permet d’évaluer seul la qualité de l’air présent dans votre maison.
Discret et design, cet appareil intelligent est connecté à la Ventilation Positive pour l’Habitat de EOLETEC.
EOLESENS prend la mesure de l’air, et vous alerte à l’aide d’un simple code couleur en cas de problème, le rouge étant la couleur qui indique la nécessité de renouveler l’air. Vous êtes alors en mesure d’agir immédiatement, notamment en enclenchant le système de ventilation VPH, qui filtre, déshumidifie et préchauffe l’air, pour vous garantir un confort optimal.
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